En pleine digitalisation, le secteur de la construction wallon veut attirer de nouveaux talents. Objectif : reconstruire la Wallonie. Pour les jeunes, c’est l’opportunité de se former et d’évoluer rapidement, dans un secteur en pleine expansion.
Un besoin urgent de main d’œuvre dans la construction
La crise sanitaire du Covid-19 et les inondations qui ont touché la région ont renforcé la pénurie de main d’œuvre que connaissait déjà le secteur de la construction.
Pour reconstruire la Wallonie, le secteur est à la recherche de 10.000 nouveaux talents.
Ce besoin est urgent : le secteur de la construction est lui en pleine croissance. Après la crise sanitaire et les inondations si meurtrières pour nos régions, les projets de (re-)construction sont en explosion.
Faciliter la mise à l’emploi, une question politique
Le besoin ne peut attendre : la Confédération Construction Wallonne en appelle au monde politique wallon, pour faciliter la formation et l’accès à l’emploi.
En réponse, le gouvernement wallon travaille sur une mise à l’emploi facilitée pour les personnes en cours de régularisation ou en demande d’asile en Belgique.
Les Jobdays, une porte d’entrée vers l’emploi
Pour attirer de nouveaux talents, le Forem organisera, en collaboration avec le secteur, différents Jobdays. Ces évènements mettront en contact direct les entreprises de construction et les demandeurs d’emploi.
« Les Jobdays constituent une formidable porte d’entrée dans notre secteur, en demande continue de personnel. Ces rencontres débouchent dans de très nombreux cas à une insertion durable car elles sont un point de passage permettant l’échange direct entre l’entrepreneur et son futur collaborateur pour notamment discuter de ses aspirations professionnelles », insiste le Confédération Construction Wallonne.
Ces Jobdays auront lieux localement tout au long du mois d’octobre. Dates, infos et inscription sur le site du Forem.
Un accès à la formation facilité
Pour faciliter l’accès à la profession, l’IFAPME, en collaboration avec le secteur de la construction, a mis en place une série de mesures concrètes pour inciter à se former aux métiers de la construction.
Pour les futures professionnels, cela se traduit par un accès à la formation facilité (remboursement du minerval, frais de scolarités pris en charges, etc.), un coaching intensifié ainsi que toute une série davantage supplémentaires, financiers ou non.
A l’IFAPME, ce sont près de 39 formations qui attentent les jeunes talents, pour les former aux métiers de la construction.
L’innovation pour attirer les jeunes talents ?
Edouard Francq, conseiller à la Confédération Construction Wallonne, est formel : la construction est un secteur plus attractif qu’on ne le pense.
« La construction, en plus d’être un des secteurs qui rétribuent le mieux, offre une pléiade d’avantages que trop peu de personnes connaissent. Nous le répétons : en plus d’être porteuse de sens, la construction est un secteur diversifié, innovant et attractif », ajoute-t-il.
Pour attirer de jeunes talents, la construction doit donc se mettre davantage en avant. L’innovation digitale par exemple, en pleine expansion dans le secteur, est à même d’attirer les jeunes travailleurs, en recherche d’un cadre de travail dynamique et innovant.
Pour pallier à la pénurie : une stratégie globale
Pour attirer les talents et pallier au besoin urgent de main d’œuvre, le secteur de la construction wallon doit donc adopter une stratégie globale :
- Faciliter l’accès à l’emploi aux personnes en cours de régularisation
- Encourager les rencontres entre entreprises et demandeurs d’emploi, à un niveau local
- Soutenir la formation des futurs professionnels
- En finir avec l’image d’un secteur dépassé par son temps, en misant sur l’innovation digitale
- Communiquer activement sur ces innovations technologiques, ainsi que sur tous les avantages encore méconnus pour les travailleurs